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C’est l’un des principes fondamentaux de la biodynamie, une préparation à base de bouse de corne “500” doit être appliquée au printemps et à l’automne.

 

Il y a quelques jours c’était la Saint Parfait, une journée en lune descendante placée sous le signe du feu, idéale pour appliquer à nos colombards et Merlots une de nos préparations à base de bouse de corne “500”.

 

Les étapes à suivre

1ère étape : il faut tout d’abord diluer la préparation dans de l’eau de pluie la plus pure possible, une eau non calcaire et sans nitrates. Nous avons pour cela récupéré de l’eau de pluie qui a ruisselé du toit de notre chai.

 

2nde étape : l”eau est chauffée au gaz à environ 37°C ( température du corps humain) dans un dynamiseur en cuivre.

 

3ème étape : nous introduisons la bouse de corne (obtenue par fermentation de bouse dans une corne enterrée dans le sol pendant la période hivernale).

 

4ème étape : nous brassons le mélange pendant 1 heure pour transmettre toutes les propriétés à l’eau.

 

 

5ème étape : la pulvérisation (100 grammes/ hectare) se fait avec du petit matériel, générant des gouttelettes afin de favoriser le système racinaire de nos vignes et garder l’équilibre du sol.

 

 

 

N’hésitez pas à nous rendre visite pour en savoir plus sur les principes de la biodynamie !

 

Notre boutique de Talmont-sur-Gironde vient de réouvrir, avec le printemps.

 

 

N’hésitez pas à vous arrêter pour demander un conseil ou déguster nos vins en biodynamie.
Et si vous souhaitez en apprendre plus sur nos vins et notre vignoble, réservez votre visite sur notre site ou au 06 61 67 17 17.
Visites proposées en français, anglais et espagnol.

 

 

 

Venez découvrir notre chai à cognac, c’est dans cet endroit discret que vieillissent nos cognacs …

 

 

Le vieillissement de nos cognacs se fait dans des barriques en fûts de chêne français. L’eau-de-vie extrait naturellement des composés de ce bois, une alchimie qui enrichit les notes aromatiques de notre cognac.

 

Ce chai de vieillissement est traditionnellement construit en pierre de taille. Pour les Hauts de Talmont, comme nous ne disposions pas d’espace suffisant, nous l’avons trouvé dans la grange et l’étable d’une maison charentaise traditionnelle. Ainsi sous un large toit de tuiles romanes qu’on appelle toit en queue de palombe, nous avons aménagé trois niveaux qui correspondent à trois petits chais.

 

Le sol de craie apporte une humidité qui nous incline à penser que nous avons affaire à un chai semi humide. Il faut savoir qu’un chai plutôt humide limite l‘évaporation que l’on appelle la part des anges. On estime celle-ci à 2 à 3 %.

 

Dans l’obscurité une quarantaine de futs reposent sur le sol avec leur identification. Pas de fenêtres bien sur, pour une conversation optimale des eaux-de-vie. En attendant que le champignon” torula compniacensis” teinte les murs en noir, pour celà il faut attendre quelques années de plus…

 

Lionel Gardrat , en ce début d’année n’est pas dans la vigne mais près de son alambic.

 

A cette période de l’année dans l’AOC Cognac, les alambics sont en activité. C’est donc le cas pour Lionel, qui est bouilleur de profession, c’est à dire qu’il peut distiller pour le compte d’autrui et c’est ce qu’il fait pour les H d T dont il est le vinificateur et l’un des trois associés.

 

On distingue deux types de bouilleurs : le bouilleur de cru, viticulteur qui va distiller ses propres vins, issus de sa propre production. Dès lors, ce n’est pas une profession mais un statut découlant de son statut de propriétaire récoltant. Le bouilleur de profession, quant à lui, est un distillateur professionnel. Il produit ou achète des vins, les distille et revend les eaux-de-vie provenant de son travail, ou alors il les distille pour le compte d’autrui.

 

L’alambic de Lionel est un alambic familial qui date de 1976, et il a donc commencé à distiller en février 1977. C’est un Chalvignac, monté en plein marasme économique de l’après choc pétrolier de 1973, il a la particularité d’avoir été façonné à la main et non industriellement comme aujourd’hui et surtout, il possède un chapiteau de chaudière de 25 hls.
Cette particularité augmente le phénomène de trie lors de la bonne chauffe, ce qui est un plus pour la qualité de l’eau-de-vie obtenue.

 

Pour les Hauts de Talmont, nous élaborons des cognacs millésimés à partir des cépages colombard et folle blanche cultivés en biodynamie. Ainsi la viticulture, la vinification puis la distillation sont assuré par le même homme. Au bout du compte, nous obtenons un cognac d’une pureté exceptionnelle dont la traçabilité est unique.

Encore une année bien particulière !

Après un printemps chaud et humide où le mildiou a été omniprésent, nous avons eu un été maussade, avec une vigne très productive. Difficulté supplémentaire nous avons eu plus de 100 mm d’eau début septembre, avant de fortes chaleurs !

Pour obtenir le meilleur de nos raisins nous avons fait le pari d’attendre le retour des dernières chaleurs pour récolter, en conséquence nous avons eu à peine le temps de ramasser ! Il faut dire que nous avons vendangé manuellement, uniquement en matinée, l’après-midi étant trop chaud.

Au final notre pari a été gagnant ! La récolte a été généreuse, heureusement gérée en amont par des vendanges en vert, et d’une qualité bonne à très bonne !

 

Lionel Gardrat

Photos Michel Guillard