LE VIGNOBLE

Encépagement

Le vignoble privilégie deux cépages : le colombard et le merlot.

 

Le colombard

Originaire du Sud-Ouest, sans doute issu d’un croisement entre le chenin blanc et le gouais, c’est l’un des plus vieux cépages charentais. Autrefois utilisé à l’élaboration de vins de distillation pour produire du Cognac, il s’est vu marginalisé après la crise du phylloxéra. Remplacé par l’ugni blanc, il a commencé une nouvelle carrière à l’étranger où il connaît un développement croissant : deuxième cépage blanc en Californie après le chardonnay, deuxième après le chenin en Afrique du Sud, on le trouve aussi en Australie. D’où notre envie de le faire redécouvrir dans son pays d’origine.
Résistant et productif, il donne des vins blancs secs, fins et fruités, aux arômes d’agrumes (pamplemousse, citron) et de fruits exotiques.

Le merlot

Cépage emblématique du Bordelais, il entre dans l’assemblage des grands châteaux. Cépage dominant des vins de Saint-Emilion et pratiquement exclusif dans l’appellation Pomerol, il est souvent associé au cabernet sauvignon dans les grands crus du Médoc auxquels il apporte rondeur, finesse et complexité sans attendre des années. Sa bouche souple et soyeuse, ses arômes prononcés de fruits rouges ont retenu notre attention pour proposer un rosé de cépage à la fois gourmand et élégant.

Le vignoble s’enrichit de deux cépages locaux : la folle blanche et le balzac noir.

La folle blanche

C’est l’un des 4 cépages blancs, avec l’ugni blanc, le montils et le colombard, autorisé pour produire du cognac.
Réputé pour sa finesse et son nez parfumé, c’est un cépage précoce redoutant les gelées de printemps et délaissé comme le colombard au profit de l’ugni blanc, plus productif.

Le balzac noir

Aussi appelé mourvèdre dans d’autres régions, ce vieux cépage oublié, typique de la région, produit des vins rouges à la palette aromatique fruitée, faibles en acidité et moins tanniques que ceux issus du cabernet sauvignon. Il peut aussi être utilisé pour la production de vins rosés.